IJAM Volume 17 Number 1 (PAPIER)

MOT DE LA RÉDACTRICE EN CHEF

Chers lecteurs,

En ce début de l’automne 2014, nous vous rappelons l’invitation lancée il y a quelques mois à soumettre vos propositions pour le prochain colloque de l’Association internationale de management des arts et de la culture (AIMAC) qui se tiendra à Marseille, en France, du 26 juin au 1er juillet 2015. L’Institut de management public et de gouvernance territoriale (IMPGT) – Aix-Marseille Université en partenariat avec la Kedge Business School seront les hôtes du 13e colloque international de l’AIMAC. Les propositions sont attendues pour le 20 octobre 2014.

Le premier numéro de cette 17e année de publication de l’IJAM s’inscrit dans l’air du temps et présente des articles qui interrogent de diverses façons le positionnement et les stratégies des organisations culturelles pour susciter l’intérêt du public. Dans le premier article, l’auteur Martin Tröndle présente les résultats d’une recherche visant à mieux comprendre comment le cadre architectural et l’utilisation de l’espace de conservation influencent l’attention d’un visiteur dans un musée en Suisse. L’auteur a utilisé une méthodologie inusitée, soit le port d’un gant électronique captant et transmettant des données sur les mouvements des visiteurs. Les résultats sont fascinants à la fois pour les chercheurs et pour les conservateurs.

Le deuxième article analyse aussi le positionnement marketing dans l’environnement des musées en traitant le thème de la gestion de la marque. Les auteures Sofia Pusa et Liisa Uusitalo, par l’entremise d’une recherche comparative sur trois musées, illustrent les différents moyens de création d’une identité de marque. Cet article révèle des facteurs attendus et d’autres moins prévisibles quant à la création d’une image de marque pour les musées.

L’article de Daniel Urrutiaguer suggère d’améliorer la connaissance des facteurs qui influencent l’attractivité d’une programmation de spectacles vivants. Son étude repose sur un modèle de régression multiple portant sur une période de neuf ans (de 2002 à 2011) au sein d’un lieu culturel multidisciplinaire, le Forum de Blanc-Mesnil.

Dans le quatrième article, les auteurs Anna-Karin Stockenstrand et Owe Ander étudient les relations entre financement, stratégie et gestion auprès de deux orchestres, l’un situé en Suède et l’autre au Royaume-Uni. Il semble qu’une stratégie de différenciation se prête davantage au travail de qualité d’un orchestre qu’une stratégie misant sur la réduction des coûts.

Finalement, le Company Profile nous transporte à Lisbonne dans le studio de l’artiste Joana Vasconcelos. Ce studio d’artiste est devenu une entreprise employant 36 personnes. Il constitue un exemple autant dans sa façon d’occuper l’espace que dans ses modes de gestion et son choix des collaborateurs.

Bonne lecture!

Johanne Turbide
Rédactrice en chef