IJAM Volume 16 Number 1 (PAPIER)

V1610-P
ISSN/ISBN : 1480-8986
Pages : 86

Produit: Revue

84,00 $ CA

MOT DELA RÉDACTRICE EN CHEF

Chers lecteurs,

C’est avec grand plaisir que j’ai assisté à la 12e Conférence internationale sur le management des arts et de la culture (AIMAC) à Bogotá, Colombie, du 26 au 29 juin 2013. Notre première présence en Amérique latine a été mémorable. Il faut souligner le travail formidable de Jaime Ruiz-Gutierrez et de son équipe qui nous a fait découvrir les beautés des arts et de la culture de la Colombie. Pour une première visite en Amérique latine, les participants, les membres du comité scientifique ainsi les membres du conseil de la revue IJAM ont été enchantés. Plus d’une centaine de communications ont été présentées, plus de 200 participants provenant de 25 pays. La qualité des présentations était au rendez-vous et nous avons rencontré de nouveaux visages qui s’intéressent à la gestion des arts. Nous espérons que les liens entre l’AIMAC et l’Amérique latine ne font que commencer!

Dans le présent numéro, le premier article aborde un thème fort pertinent dans le milieu des arts, soit l’attraction et la rétention des talents artistiques. Les auteurs Annachiara Scapolan et Fabrizio Montanari répondent à cette question en analysant le cas de la compagnie de ballet contemporain la Fondazione Nazionale della Danza Aterballetto. La notoriété du chorégraphe et de la compagnie ressortent comme des facteurs importants. Ensuite, les auteurs Francesco Badia et Fabio Donato suggèrent une méthode d’évaluation de la performance des sites patrimoniaux classés par L’UNESCO. Leur analyse démontre que les la culture économique et managériale est à développer dans ce contexte. Comme troisième article, nous tentons de mieux comprendre les facteurs qui sont à l’origine du déclin des publics du jazz en Nouvelle-Orléans. Elyria Kemp et Michael G. White identifient, par une étude qualitative, des barrières à la consommation de ce type d’art. Jen D. Snowball, nous invite à mieux comprendre les relations entre le public des arts et celui des sports par une étude portant sur le Festival National des Arts d’Afrique du Sud et la coupe du monde de soccer tenue en 2010 en Afrique du sud. Les résultats suggèrent à la fois complémentarité et compétition. Finalement, les auteurs Serge Poisson-de Haro, François Normandin et Emmanuel Coblence nous expliquent comment le Musée des beaux-arts de Montréal a pu développer un important rayonnement à l’international tout en maintenant un fort ancrage local.

Bonne lecture!

Johanne Turbide
Rédacrice en chef